Anne Vaes

3/8 CES GIGNACOIS QUI VIENNENT D'AILLEURS

                      

On n’entend rien ici, même pas les cambrioleurs 

                     

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    Au centre de Saint-Bonnet, une ancienne grange transformée en maison d’habitation principale. C’est là qu’habite Anne Vaes, Belge devenue Gignacoise. "A l’origine on voulait s’installer en Espagne, mais l’avion, la voiture… Alors on s’est rapproché de la Belgique. On a d’abord cherché une grange en Limousin : c’était trop humide. On est descendu vers le Sud, Bio, le Ségala : on n’a trouvé qu’une maison gigantesque. On était à l’hôtel, vers Saint-Céré, découragés. Je vais acheter des fruits et je prends un magazine de l’immobilier. Je feuillette et je vois cette grange. Je téléphone. Visite le jour même : une seule visite, ça nous a plu. On a acheté tout de suite. " Anne et Olivier Vaes ont eu le coup de foudre pour la pierre du Causse. Ils ont aimé l’ensoleillement, le fait que ce soit dégagé tout autour, le style du bâtiment, le calme. "On n’entend rien ici, ni de jour ni de nuit, même pas les cambrioleurs, s’amuse Anne Vaes qui a reçu, comme ses voisins, la visite d’intrus. Elle voulait habiter dans un hameau. "J’ai des relations avec tout le monde. Les gens du village sont super. Il y a une belle convivialité. Ici on s’entraide énormément, on se serre les coudes." Elle trouve les couchers de soleil et les levers "absolument magiques". "Moi qui ne supporte pas le froid, ici je le supporte. C’est un froid sec. Et puis j’ai un loriot qui habite dans la haie. Un chevreuil est passé aussi. Au printemps deux perdrix sont venues pour chercher à faire un nid. Mais un jour je n’en ai vu plus qu’une, l’autre avait dû se faire manger par un chat"

                             

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Et son intégration dans la vie de la commune ? "Je vais à la gym que j’apprécie beaucoup. J’en suis enchantée. Je fais partie du club de lecture à la bibliothèque. C’est une très bonne initiative. Et je vais marcher quelquefois le lundi."

 "On n’a jamais regretté notre achat. Maintenant que mon mari est décédé, on me dit en Belgique : tu vas revenir ? Non, même pas les pieds devant. Je veux mourir ici." Olivier Vaes, décédé le 6 novembre 2013, a été inhumé au cimetière de Saint-Bonnet. Anne est désormais à 100% Gignacoise.

                           

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Olivier Vaes


Date de création : 30/07/2020 08:02
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