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 Patrimoine religieux

L’abondance des calvaires répartis sur l’ensemble de notre commune traduit la vivacité du sentiment religieux de nos Anciens qui affirmaient ainsi leur foi dans des lieux publics.
On dénombre sur le territoire de la commune 40 calvaires (dont 14 portent une date) et deux socles de croix qui ont disparu. La croix datée la plus ancienne est située à la sortie du bourg, en direction du Moulin : 1738. Cette croix a été restaurée en 1820, puis remise en état en 2003. Précisons qu’une date inscrite sur le socle ne donne aucune indication sur la croix elle-même : souvent une croix en fonte ou en fer forgé a remplacé une croix plus ancienne en bois ou en pierre, et la date n’a pas été modifiée. Les croix actuelles datent pour la plupart des XVIIIème et XIXème siècle : il s’agit de restaurations ou d’installations de nouvelles croix au cours de Missions de re-christianisation.
Le plan cadastral de 1830 et les actes notariés font état de croix qui ont disparu, par exemple à la Daudinerie, près de la Borne des Trois Evêques (Croix de la Jouaille), au Pech des Eoules (Moulin), la Croix de la Vigne (parcelle E 1215) ou encore la croix du Touron (derrière la maison, face à la fontaine).

Plus d’infos dans le fascicule disponible à la bibliothèque : « Le petit patrimoine de Gignac »

Désigné comme étant « la chapelle de l’Hôpital de Martel », cet édifice religieux est mal connu. Cet Hôpital est attesté dès 1499.  La chapelle est située à proximité d’un terrain dénommé aujourd’hui encore « Champ de l’Hôpital ». Il y avait là un de ces nombreux lieux d’hébergement situés sur les routes des grands pèlerinages du Moyen-Âge (Rome, Rocamadour). Le chemin romain emprunté par les pèlerins qui allaient à Rome sur le tombeau de Pierre passait par Gignac. La fontaine dite romaine de La Quique en a gardé le souvenir. Chaque hôpital avait sa chapelle.
La chapelle a été largement remaniée lors de deux Missions de rechristianisation qui ont eu lieu au XIXe siècle. Lors de la Mission de 1840, le porche d’entrée a été refait et une statuette d’Anne a été placée dans la petite niche.  En 1895, il a été ajouté la grande statue d’Anne.
En 2005, Monseigneur Rol, évêque émérite d’Angoulème, a fait installer une nouvelle statuette achetée en Bretagne, à Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan), où le culte voué à cette sainte est encore vivace.
La statue peinte située à l’intérieur est également du XIXe siècle. Anne est représentée filant la quenouille, à l’image des femmes du XIXe siècle.
Jusqu’à la fin des années 1950, une procession parcourait le bourg le jour du 15 août et faisait étape devant cette chapelle. Le jour de la Fête-Dieu, la procession dominée par le dé faisait également halte devant ce sanctuaire.

Photos Robert Vayssié

Eglise Saint-Martin(17 photos)