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La réponse : Henry Parayre, l’artiste qui a sculpté le Monument aux Morts de Gignac (1926) et les deux groupes sculptés monumentaux, l'un au cheval marin, l'autre au dauphin, qui avaient été commandés aux sculpteurs Henry Parayre et Hubert Yencesse. Ils devaient prendre place sur des socles, de part et d'autre du grand escalier reliant le quai de débarquement à la cour centrale de l'îlot. Les blocs qui les constituaient n’ont jamais été assemblés. Fin 1994-début 1995, ils ont été ramenés à terre. D'abord remontés dans la gare maritime, ils ont été installés en 2011 au bout du môle accueillant les ferries de croisière (Porte 4).

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L'îlot du Planier, situé à 15 km de la côte, est occupé par un phare depuis le Moyen-Age. Le premier phare a été édifié en 1320, le second en 1774, le troisième en 1829 ; le quatrième, datant de 1881, est détruit par les Allemands en août 1944.
Pour ce cinquième phare, le cabinet Arbus et Crillon engage à partir de 1947 une reconstruction en béton, avec habillage en pierre de taille du phare et de ses annexes. Allumé le 25 août 1959, le phare de Planier a été financé sur les crédits du plan Marshall ; mais le chantier, jugé trop coûteux, est resté inachevé. Aujourd’hui le phare est à l’abandon, ouvert aux pilleurs.