A l'an que ven, que si sem pas mai, que siam pas mins !
Offrir ses voeux dans la langue d'ici ? et pourquoi pas ? Cette formule était dite autrefois le 31 décembre à minuit.
Prononciation approchée : òlankévé ! kéchi chèn pà mail (prononcer comme" ail"), ké chiàn pà min !
Voici une autre formule en occitan Bas Limousin/Haut Languedocien :
Bona annada ! Una de mai de passada, que la que apres ’riba sia melhora per vos autres, aquò pòt pas far de mal a degun.
Bonne année ! Une de plus de passée, que celle qui arrive après soit meilleure pour vous autres, ça peut pas faire de mal à personne.
Prononciation approchée :
Bouno'nnàdo ! Uno dé mail dé pochàdo, ké lo kéoprè 'ribo chià méiouro pèr voujaoutré, okò pò pa fà dé màl o dégün
Et soyons fiers de notre accent Gignacois ! N'hésitons pas à prononcer "Année" avec les deux n : "an-née". Ceux du Nord disent "A-né". Chez eux la première syllabe n'est plus nasalisée depuis 4 siècles. Dans le Midi cette désanalisation ne s'est pas produite. Autour de la Pierre des Trois Evêques Périgourdins, Limousins et Quercynois continuent de dire une an-née !