Cathren et Peter Lewis-Jones

6/8 CES GIGNACOIS QUI VIENNENT D'AILLEURS

                    

Il faut se souvenir de tous les combattants

                  

Les Anglais du Placeret sont Gallois ! On a l’habitude à Gignac de parler des Anglais, quand on entend parler anglais. Erreur. Certes nos amis Britanniques du Placeret ont un passeport Britannique, mais ils sont Gallois. "J’ai vu le match France-Angleterre, mais je soutiens le Pays de Galles. Mon nom est Gallois, je suis né au Kenya, mais je suis Gallois d’origine !" Cathren et Peter Lewis-Jones sont fiers de l’équipe de rugby du Pays de Galles dont ils ont suivi avec passion le parcours lors du tournoi des six nations, au bar de Gignac.

                             

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Comment peut-on arriver à Gignac pour passer sa retraite, quand on a vécu et travaillé au Kenya, au Zaïre, ou encore aux Etats Arabes Unis ? "J’ai travaillé deux ans à Paris en 83-84, explique Peter Lewis-Jones. C’est alors que nous avons pensé à vivre notre retraite en France. Nous sommes allés voir des amis près de Toulouse pour les interroger. Ils nous ont encouragés." Commencera alors une deuxième visite de la France pour ce joueur de golf : carte des golfs en main, il va faire son Tour de France avant de découvrir le lieu idéal : la Bretagne, Collioure, la côte méditerranéenne, Menton, Lyon, Strasbourg, Lille, puis le golf du Mas del Teil. Et là c’est le coup de cœur pour cette région que Cathren et Peter Lewis-Jones trouvent "belle". Ils achètent un chalet en 1999, mais en 2001 ils chercheront une maison destinée à devenir leur habitation principale dans un petit village avec commerces.
Un jour ils arrivent à Gignac, rentrent dans le bar tenu alors par Juliette. Commence alors une scène surréaliste :
    - Nous cherchons une maison à côté du village.
    - Mon frère vend sa maison, répond Juliette.
    - On peut la voir ?
Ils visitent la maison, achètent immédiatement, louent la maison en attendant la retraite, et s’installent en 2006. "Nos quatre petits enfants aiment venir ici pendant leurs vacances. Les gens sont très gentils. Je vais au bar trois ou quatre fois par semaine pour prendre un café ou voir un match de rugby." Cathren et Peter Lewis-Jones apprécient les repas de la chasse, fréquentent le vide-grenier et… les cérémonies au Monument aux Morts. Certains d’entre vous ont remarqué que ce Gignacois Gallois arbore ce jour-là des décorations, épinglées sur son veston. Ce sont les médailles de son père, ancien combattant 1939-1945. "Le 8 mai ou le 11 novembre, c’est le jour où il faut se souvenir de tous les combattants, y compris mon père. Etant donné qu’on habite au village, il faut assister aux cérémonies du souvenir. J’étais là le 14 juillet 2010 quand le maire de Gignac a remis un diplôme à trois anciens combattants de 1939-1945." Et pour l'exposition du Centenaire "GIGNAC 1914-1918" Peter Lewis-Jones a prêté des documents relatifs à la Grande Guerre.

                           

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"THE MOST EXCELLENT ORDER OF THE BRITISH EMPIRE", Ordre de l'Empire Britannique créé en Juin 1917, durant la Première Guerre Mondiale, par le Roi George V pour récompenser les services rendus par l'Empire britannique (dominions, colonies et autres) à la Mère Patrie. Cette médaille a été décernée au père de Peter Lewis-Jones en 1957 pour services rendus en tant que diplomate pendant 30 ans dans les ex-colonies Britanniques (Kenya, Fidji, Guyane Britannique, Tanganika…)

                      

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Cérémonie de remise du collier
THE MOST EXCELLENT ORDER OF THE BRITISH EMPIRE
au père de Peter Lewis-Jones en 1957

                           

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Décorations Britanniques que vous avez vues lors des dernières cérémonies au Monument aux Morts de Gignac 
De gauche à droite : Etoile 1939-1945,
Etoile d’Afrique (médaille pour services rendus en Afrique et au Moyen-Orient , Soudan, Egypte, Liban et Jordanie),
Médaille de la défense 1939-1945,
Médaille de la guerre 1939-1945


Date de création : 30/07/2020 08:04
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